Ce carnet de voyage au Maroc, une immersion en pays berbère pour découvrir et admirer ses beautés. Pour partager une expérience enrichissante de rencontres et d’enseignement. Le Maroc se découvre au fil de toutes ses palmeraies, ses vallées encaissées et ses plateaux jusqu’au plus grand désert au monde, le Sahara. Parce que la diversité des paysages offre un éventail de couleurs qui bouscule les idées préconçues. Le plus important est de rester admiratif et apprécier, en plus la nature nous offre ce qu’elle à de meilleur.
Etape incontournable au Maroc, Marrakech est une métropole bouillonnante aux multiples facettes. Autant colorée que bruyante, autant étendue qu’animée, autant riche que sélecte, elle attire par sa diversité. Le mélange des genres nous entraine à travers ses ruelles, ses places, ses jardins, ses édifices et ses souks, dans un tourbillon d’images colorées aux senteurs épicées. Une immersion au coeur de la ville avant une évasion vers les grands espaces au sud de l’Atlas.
La construction du ksar d’Aït Ben Haddou date du XVIIème siècle, réalisé en torchis, mélange de terre rouge, de paille et d’eau, il constitue un village fortifié à l’organisation remarquable classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Situé dans la vallée de l’Ounila, sur la route des caravaniers du désert, il est aujourd’hui un site touristique tres apprécié qui a souvent été utilisé de décor cinématographique pour de très nombreux films célèbres.
Les palmeraies représentent un système agricole unique, où la maitrise des ressources communes permet une exploitation rationnelle et écologique des terres. La structure de ses palmeraies est divisées en petites parcelles desservies par des canaux alimentés par des puits contrôlés qui permettent une exploitation de cultures en 3 strates : au sol, les cultures maraichères, au dessus les arbres fruitiers surplombés par les palmiers dattiers. Au sein de ses palmeraies l’habitat s’organise en Kasbahs de torchis.
Aux alentours de Ouarzazate et de son désert, de nombreuses vallées parcourent les contreforts de la chaine de l’Atlas. Dans ce milieu minéral serpentent des cours d’eau qui créent des oasis de vie occupées par les populations. Le contraste saisissant des couleurs des paysages ainsi révélés fascine, envoûte et procure un sentiment de quiétude, de sérénité et de curiosité. Les multiples villages traditionnels rivalisent d’originalités et de vestiges. L’activité humaine s’articule autour de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme.
Le climat particulier de cette région du Maroc permet la production de la rose de Damas et de l’Arganier. La célèbre et très odorante rose de Damas est distillée pour en faire une huile essentielle sur-odorante servant de base à la fabrication d’une multitude de produits cosmétiques très appréciés. Les fruits de l’Arganier sont des amandes qui une fois broyées manuellement à l’aide de meules de pierres, produisent une huile douce dont les bienfaits sont reconnus médicalement et transformée également en produits cosmétiques. Ces produits 100% naturels sont artisanaux et alimentent tous les marchés, les souks et les réseaux commerciaux locaux.
Les plus hautes dunes de sable du Maroc s’aperçoivent de loin et s’élèvent au fur et à mesure que l’on s’en rapproche. Les derniers rayons de soleil les colorent et les ombres projetées apportent à ce tableau naturel un effet spectaculaire. Le vent façonne le sable en millions de sillons sur les pentes des dunes pour leur donner une structure aux courbes remarquables. Les caravanes de vaisseaux du désert les parcourent pour atteindre les campements aménagés et partager leur mode de vie le temps d’une nuit glaciale autour d’un feu et d’un excellent repas traditionnel, puis admirer le ciel nocturne et le lever de soleil au milieu des dunes.
La nécessité de disposer d’ustensiles pour la vie quotidienne remonte à la nuit des temps. Le travail de l’argile se perpétue et occupe une place importante pour répondre aux multiples besoins des populations des zones rurales. En ramassant, battant, tamisant, pétrissant, façonnant et cuisant l’argile, le artisans réalisent de leurs mains expertes et au prix d’efforts conséquents et de moyens rudimentaires, tous les ustensiles traditionnels nécessaires. Cet art et cette maîtrise sont le fruit d’un savoir millénaire.
Au sein des palmeraies et des oasis, se dressent d’imposantes habitations abritant les familles qui cultivent les parcelles. Ces Casbahs sont réalisées en Torchis, des briques de terre et de paille séchées au soleil. Véritables édifices architecturaux complexes alliant utilité et fonctionnalité, les Casbahs nécessitent un entretien constant et perpétuel. De très célèbres d’entre-elles servent de décor cinématographique naturel ou font l’objet d’un classement par l’UNESCO. Ce patrimoine tend à se dégrader par l’attrait des populations vers les grands centres urbains.